Une assurance obsèques est une couverture qui permet de constituer un capital à mettre de côté pour financer les funérailles de l’assuré. Celui-ci devra verser des cotisations pendant un temps défini et désignera un bénéficiaire qui s’occupera de l’organisation des obsèques. Aujourd’hui, de plus en plus de Français souscrivent à l’assurance obsèques, notamment en raison de leur coût qui augmente progressivement chaque année. Avant de choisir un contrat, voici quelques conseils utiles.
1 – Choisir le type de cotisation le mieux adapté
Pour constituer le capital d’une assurance obsèques, les clients disposent de trois types de cotisations. Il est important de savoir choisir l’option la plus adaptée à sa situation afin d’éviter que ces cotisations ne pèsent trop lourd sur son budget ou qu’elles soient perdues. Le premier mode de cotisation est le versement unique, c’est-à-dire que l’assuré verse en une seule fois auprès de l’assureur le montant du capital souhaité. Cette solution ne convient généralement qu’aux personnes ayant des capacités financières élevées. Deuxièmement, il y a le versement temporaire qui peut courir sur plusieurs années. La période de cotisation peut être plus ou moins longue en fonction des moyens dont dispose l’assuré. Enfin, il y a la prime viagère qui exige un versement mensuel de la part de l’assuré jusqu’à son décès. Cette dernière option n’est conseillée qu’aux souscripteurs d’un certain âge, le risque étant de cotiser au-delà du montant du capital souhaité.
2 – Faire attention aux exclusions de garanties
L’exclusion de garantie se définit comme une circonstance dans le cadre de laquelle aucune indemnisation ne saurait être perçue de la part de l’assurance obsèques. C’est notamment le cas du suicide de l’assuré au cours de la première année de souscription ou du décès survenu en raison de maladies que l’assuré aurait caché à son assureur. Le décès survenu au cours d’une insurrection, d’une émeute ou d’une guerre civile à laquelle l’assuré a volontairement participé n’est pas non plus couvert. Il en est de même pour le décès qui fait suite à la commission d’un crime, à une rixe ou à un acte de terrorisme. Les exclusions de garanties varient en fonction des contrats. C’est la raison pour laquelle il convient de connaitre toutes les conditions avant de signer.
3 – Bien définir le montant du capital à assurer
Chaque souscripteur est libre de définir le capital qu’il souhaite constituer pour financer ses obsèques. Il appartient donc à chacun de déterminer le budget nécessaire à l’organisation de ses funérailles sachant d’une crémation coûte entre 3 000 et 4 000 euros et qu’une inhumation coûte environ 1 000 euros de plus. Néanmoins, d’autres détails sont à prendre en compte, comme le choix du cercueil ou d’autres prestations supplémentaires comme le rapatriement du corps dans son pays natal par exemple. Selon les contrats, il est possible de bénéficier d’une revalorisation du capital au fur et à mesure selon l’indice d’inflation. Pour bénéficier de la meilleure assurance obsèques, il est recommandé d’utiliser un comparateur en ligne ou de demander des devis gratuits pour ensuite comparer les assurances.
4 – Choisir le type de contrat d’assurance obsèques
Il existe deux types d’assurance obsèques : l’assurance obsèques en capital et l’assurance obsèques en prestation. Avec une assurance en capital, l’assuré réunit la somme qui devra financer ses funérailles et désignera un bénéficiaire qui sera chargé de l’organisation. Ce bénéficiaire devra prendre toutes les décisions et repartir les fonds selon les services qu’il sollicitera. En revanche, si l’assuré souhaite organiser lui-même ses funérailles de son vivant, il devra opter pour l’assurance en prestations. Il aura ainsi son mot à dire sur chaque petit détail de l’événement et aura le choix de ses prestataires. Le capital prévu ne sera donc pas versé à un proche, mais à une société de pompes funèbres.
5 – Vérifier la possibilité de rachat du contrat
Généralement, les contrats d’assurance obsèques sont à fonds perdu, c’est-à-dire que si l’assuré décide de rompre le contrat, il n’obtiendra ni indemnisation au moment de son décès ni remboursement des sommes déjà versées. Cela s’avère particulièrement contraignant dans la mesure où les besoins de l’assuré peuvent évoluer. Afin d’éviter ce genre de situation, il convient de choisir un contrat avec une clause de rachat. Ainsi, le capital constitué pourra être récupéré en cas de rupture de contrat. Toutefois, il faut savoir que ce rachat a un coût plus ou moins élevé selon les organismes d’assurance. Par ailleurs, le rachat peut être réalisé sur une partie ou sur l’intégralité des prestations.